Saison clermontoise du Quatuor Prima Vista

Saison clermontoise 2009-2010

12e année

18 octobre

22 novembre

13 décembre

31 janvier

28 mars

25 avril

16 mai

Abonnements

100% Quatuor !

Tout en ayant été invité à se produire aux quatre coins de la France, mais aussi dans plusieurs pays d’Europe, aux États-Unis et jusqu’en Afrique, le Quatuor Prima Vista n’oublie pas qu’il est avant tout un acteur de la vie musicale clermontoise.

Pour sa 12e Saison en résidence dans la capitale auvergnate, le Quatuor Prima Vista invite les amoureux de musique de chambre à un retour aux sources avec un programme entièrement consacré au répertoire du quatuor à cordes que Darius Milhaud décrivait comme « le creuset de l’émotion la plus intense ». Un parcours mélomane autour de trois axes : les grands classiques, l’époque moderne, et la Russie, dont ce sera l’année jubilaire en 2010.

Faire que le trésor de ce répertoire soit accessible à tous dans une ville de province, sur la base de rendez-vous réguliers au cours de l'année, c'est aussi l'objectif audacieux de cette saison résolument placée sous le signe de la passion.

Les concerts ont tous lieu le dimanche à 18h à la Salle Comédia. PLAN D'ACCÈS

Nous vous invitons à consulter le calendrier de nos Concerts en France et à l'étranger.

photo : Bernard Schafter

Incontournable : depuis plus de dix ans, c’est Onslow qui donne le signal de départ de cette saison, et Prima Vista ne dérogera pas à la tradition. Le merveilleux Deuxième Quatuor de Borodine inaugurera le cycle russe qui sera le fil rouge de cette année commémorative. Quant à Jean Françaix, il apportera cette touche de raffinement et d’humour « à la française » qui caractérise si bien sa musique.

La partition du quatuor de George Onslow provient de la collection privée du Quatuor Prima Vista.

22 Novembre
Salle Comédia - 18h

Joseph HAYDN
Quatuor opus 76 n°3 « L’Empereur »

Chef-d’œuvre de l’époque classique, « L’Empereur » de Haydn est un bel exemple de cet équilibre idéal des quatre instruments du quatuor qui le fit décrire, par Goethe, comme "une conversation entre quatre personnes raisonnables". Rachmaninov, que ses œuvres pour piano ont rendu mondialement célèbre, n’en a pas moins composé deux quatuors : à découvrir donc ! L’Autrichien Ernst Krenek, lui, en a composé huit : dès l’Anschluss, il est déclaré « artiste dégénéré » par les Nazis et il émigre aux États-Unis. À redécouvrir pour ne pas oublier ...

Honneur à la transcription avec ces arrangements réalisés par Baudime Jam, respectivement, de la Deuxième Sonatine pour violon et piano de Schubert, de deux recueils de chants traditionnels pour la période de l’Avent, et du célèbre cycle de tableaux musicaux composé par l’auteur de Boris Godounov. « La transcription, en tant qu’art, a acquis son autonomie. Bach, Beethoven, Liszt, Brahms sont évidemment de ceux qui pensent que la transcription est douée d’une puissance propre. » (Busoni) - c'est un avis que l'on partage au sein du Quatuor Prima Vista.

C’est à Paris, autant qu’à Vienne, que l’avenir du quatuor à cordes se forge à la fin du XVIIIe siècle : Hyacinthe Jadin en témoigne. Point de rétrospective russe sans Tchaïkovski : son Troisième Quatuor fut composé à Paris, à l’époque où il travaillait à son ballet "Le Lac des Cygnes". Si l’Auvergne revendique Onslow, la Bretagne s’enorgueillit à juste titre de Guy Ropartz : celtique dans l’âme, ce disciple de Massenet et de Franck est trop peu connu en dépit d’un catalogue d’une riche diversité.

Trois des nombreuses palettes du quatuor à cordes seront illustrées avec ce programme qui débutera dans les salons de Vienne au crépuscule du Siècle des Lumières, se poursuivra à Leningrad avec le printanier Premier Quatuor de Chostakovitch, et s’achèvera à Paris, aux portes du XXe siècle, en compagnie de Debussy dont le Premier Quatuor fut froidement accueilli à sa création avant de devenir une des œuvres séminales du répertoire.

Après Mozart, Haydn et Schubert, le tour d’horizon des « classiques » ne serait pas complet sans le Maître de Bonn. La compositrice et violoniste polonaise Grazyna Bacewicz nous a légué un grand nombre de partitions de musique de chambre : son Quatrième Quatuor remporta le Concours International de Liège en 1952. Surnommé « le magicien de l’orchestre », l’auteur de "Shéhérazade" a également confié son inspiration à l’intimité du quatuor : un aspect encore mal connu de son œuvre.

L’hommage à la Russie se conclura avec un quatuor composé collectivement par quatre des fleurons de l'École romantique russe, en hommage au grand mécène éclairé Mitrofan Belaiev dont le nom (B - A - F = si bémol, la, fa) forme la trame de cette brillante partition. À noter que c’est lors de ce concert que sera créée, en présence de son auteur, l’œuvre qui aura remporté le Prix Blaise Pascal de composition musicale en novembre 2009. Et c’est avec le Premier Quatuor de Schumann, dont Mendelssohn déclara qu’il « lui plaisait de façon tout à fait extraordinaire », que se refermera ce voyage au cœur du quatuor à cordes.

Adressez vos coordonnées postales
en indiquant le nombre et le type d'abonnements souhaités à :