"Les
Horizons perdus"
de Baudime Jam
> "Divisé par
une profusion de flèches à l'arc de son génie, Baudime
Jam m'apparaît tel l'un de nos plus grands espoirs. Rares sont les
musiques qui me touchent davantage que son lyrisme intimiste."
Jean Alain
Joubert
Les Amis de la Musique Française
> "Dira-t-on un jour à quel point l’art de la mélodie
reste le fruit d’un alliage délicat, dont peu de musiciens ont su
trouver la clé ? Baudime Jam est de ceux-là. Ample, tour à tour
mélancolique ou dramatique, la ligne s’épanouit en un riche
dialogue avec le quatuor qui renoue avec La Chanson perpétuelle d’Ernest
Chausson. Le cycle est parfaitement architecturé, entretenant entre les
différentes mélodies tout un réseau de correspondances qui
touchent à tous les paramètres musicaux, et non uniquement à la
récurrence thématique. Le respect de la voix est total : elle est
le truchement naturel des textes, que la musique ne fait pas que prolonger. Le
mot, le son et le sens sont ici absolument indissociables, ils participent d’une
seule et même entité, d’un unique élan qui ne permet
pas de les concevoir les uns sans les autres. La mélodie n’est pas
un art de salon, contrairement à la romance, elle est d’abord subtilité,
raffinement et quintessence. Baudime Jam l’aborde ici avec le naturel sans
apprêt qui est la marque des grands du genre."
Lionel
Pons
Revue musicale Euterpe
> "Baudime Jam is wonderfully in touch with the melancholy ecstasy of
Poulenc. Add to this an infusion of Duparc here and a dusting of Chausson there.
The long lines seethe with concentration and passion. At 33 minutes this is an
epic work. It demands all of your attention and is very satisfying. The dreamy
waywardness of Sous la lune argentée is memorably eerie. La
ronce des regrets shows determination and rough spirit at first yet then
relaxes into the woodland wandering of the previous song. Violin tendrils that
reach out imploringly and seductively from the last song À la fontaine
des amants. Over all hangs a nostalgic and poignant melancholy that would
have delighted Bernard Herrmann. Jam has created and sustained a world of hooded
eyes and muted passion - the surreal dreams of Warlock's Curlew and
Schoenberg's Pierrot Lunaire."
Rob Barnett
MusicWeb International
> "C’est en mars 2008 que Baudime Jam présentait à la
Salle Comedia de Clermont-Ferrand la création de l’une de ses dernières œuvres
: Les Horizons Perdus, devant un public exigeant dont l’enthousiasme devait
plébisciter une partition d’une maîtrise achevée, en étroite
symbiose avec les cinq volets d’un poème élaboré par
le compositeur lui-même. Délicatesse et romantisme exacerbé caractérisent
des vers libres empreints d’une nostalgie contagieuse qui ne fait que rendre
plus précieux l’élan d’espoir, véritable déclaration
d’amour dont l’écho résonne près d’une Fontaine
des Amants dont la source ne saurait tarir. On a affaire là à un
assemblage prenant de timbres entremêlés, aux résonnances
confondues avec la voix inimitable de Hermine Huguenel au sommet de son art,
rendant avec passion l’intelligibilité et l’intériorité du
texte."
Gérard
Sapet
Le Renouveau
> "L'élégance
caractérise les très intimistes Horizons Perdus de
Baudime Jam, sur de magnifiques poèmes du compositeur lui-même.
Comment une telle production pourrait-elle ne pas réconcilier le plus
large public des mélomanes avec la musique de notre temps - celle
qui ne vise pas à se doter, à toute force, d'une nouvelle syntaxe
?"
Francis
Gérimont
L'Éducation musicale
> "Baudime
Jam signe poèmes et musique de ses Horizons perdus dont les
visions nocturnes et glacées évoquent Trakl ou Maeterlinck.
Au service d'un kaléidoscope d'émotions, son écriture,
inventive et souple, utilise toutes les ressources du quatuor et [bénéficie]
de l'élégante et chaleureuse prestation du Quatuor Prima Vista."
Damien
Top
Politique Magazine
Ecouter des extraits
"Les Horizons
perdus" ont été enregistrés
les 12 et 13 février 2009 à Clermont-Ferrand
par
Hermine Huguenel (mezzo-soprano) et le Quatuor Prima Vista.
Miracles fugitifs
Le
verger mystérieux
Sous
la lune argentée
La
ronce des regrets
À
la fontaine des amants
photos : Bernard Schafter
Baudime
JAM a suivi sa formation
musicale dans plusieurs pays : en France, au Conservatoire du 1er arrondissement
de Paris, en Allemagne, à la Musikschule de Landau, et aux États-Unis, à l'Université de
Norman, (Oklahoma).
Également issu des classes préparatoires de Lettres Supérieures (Hypokhâgne et Khâgne), il poursuit ses études littéraires à l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand où il obtient sa Maîtrise.
Auteur de plusieurs textes musicologiques, il a signé signé la première notice biographique consacrée à Henri Thévenin ainsi qu'une biographie de George Onslow qui fait autorité, et il a participé à la rédaction de plusieurs ouvrages collectifs. Il est par ailleurs rédacteur et traducteur de nombreux livrets de CD pour différents labels en France et à l'étranger (Suoni e Colori, KNS, Toccata, Hyperion, SOMM).
Baudime Jam prononce régulièrement des conférences musicologiques, en France et à l'étranger : c’est à ce titre qu’il a été invité par l’Université Blaise Pascal (Clermont-Fd), l’Université de la Sorbonne (Paris), l’Université de Nottingham (Angleterre), l’Association culturelle francophone de l’ONU (New York), l’Institut du Temps Libre, l’Association Historique Napoléon III, le Rotary Club, l’Alliance Française, la BMIU de Clermont-Ferrand, l’Université de Samara (Russie), le Conservatoire de Nijni Novgorod (Russie), l’Association “Onslow d’Auvergne”, le Centre des Monuments Nationaux, etc.
En 1993, Baudime Jam entre à Radio France Puy-de-Dôme en qualité de responsable des programmes musicaux classiques. Durant cinq années, il écrit et présente une chronique quotidienne (plus de 900 au total), un magazine hebdomadaire et de nombreux reportages et interviews ce qui lui vaut d'être plusieurs fois invité à France Musique en tant que producteur délégué. De 1998 à 2000, il est producteur du magazine musical "Mélodia" sur RCF 63. Il a également été invité sur les ondes de RCF Lyon et de la Radio Suisse-Romande.
En 1994, il fonde l'Orchestre de Chambre Philharmonia dont il est le directeur musical jusqu'en 1997. Par la suite, il a été invité à diriger notamment à Prague, (Orchestre de l'I.S.A.M.A.), et à Varsovie, (Camerata Academia).
Chambriste de vocation, il fonde, en 1997, le Quatuor Prima Vista au sein duquel, à ce jour, il a donné près de 700 concerts en France, en Europe (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, Pologne, Russie), aux États-Unis, et jusqu'en Afrique. Il aborde de nombreux répertoires : baroque, classique, romantique, moderne et contemporain, tout en explorant d'autres horizons esthétiques tels que le jazz, le klezmer, le tango et l'accompagnement de films muets (ciné-concert). C'est dans le cadre de son activité de quartettiste qu'il assume les responsabiltiés de directeur artistique de la saison de cet ensemble, ainsi que du festival Les Soirées Onslow © et de la Journée Onslow, deux manifestations dont il est le fondateur.
Enfin, Baudime Jam est compositeur, sociétaire de la SACEM et membre de l'UCMF : il est l'auteur d'oeuvres originales pour le concert, de plusieurs partitions pour le cinéma muet, de contes en musique, ainsi que de nombreuses transcriptions et orchestrations. Il est par ailleurs directeur de publication, aux Éditions du Mélophile, d'œuvres inédites de George Onslow, Antoine Lhoyer et Henri Thévenin.
"Les Horizons perdus", dont Baudime Jam a également écrit les poèmes, sont le deuxième cycle de mélodies de son catalogue à bénéficier d'un enregistrement ; en 2001, "Les Chants de l'innoncence", sur des poèmes de William Blake, avaient été enregistrés par Esthel Durand-Martel et le Quatuor Prima Vista pour le label Passage Clouté.